samedi 18 février 2012

retour au banc d'arguin

C'est reparti pour un petit week end au Banc d'Arguin. Objectifs : se poser, se reposer, observer, découvrir, prendre le temps. On part à deux voitures avec un éco-guide (plutôt inexpérimenté et qui ne connaît même pas la route. Conséquence : on embarque sa MAMAN pour nous montrer le chemin... mais elle ne le connaît pas non plus). Heureusement : on a un GPS. Julie dans la voiture d'Anne Cécile (celle qui conduit) avec Nadia. Nico dans le poulpe de Yael avec Mohamed l'écoguide, Alban, le frère d'Anne Cécile et la Maman de Mohamed.




C'est parti !







Premier arrêt ensablement du poulpe. Et oui car en plus de cracher de la fumée, le poulpe ne peut pas se mettre en mode 4x4. 5cm de sable et le poulpe s'arrête. On sort les plaques de désensablement et on repart !









bruits bizarres sous la voiture... petit check up et on repart !





Un bidon d'eau se renverse dans le poulpe et il faut tout nettoyer et on repart !









Sur le chemin, rencontre avec des dromadaires.





Première soirée à Tessot, un petit village de pêcheurs imraguens au bord de l'eau. Dans l'ordre : Nico, Alban, Anna Cécile, Julie, Nadia.



Nico sur une boîte de Springles (comme il dit).
 Petit coucher de soleil mauritanien
 
Mulet jaune grillé au feu de bois et marmite de légumes...
Le lendemain, balade en Lanche. On aurait peut être pas dû monter pour plusieurs raisons : beaucoup de vent, deux bateaux seulement sur l'eau car tout le monde est parti à Nouakchott pour le week end, pas de moyen de demander de l'aide en cas de problèmes et enfin un bateau qui n'appartient pas à son capitaine. Mais les pêcheurs veulent qu'on embarque...
Très vite, on commence à avoir froid car on n'est pas équipé pour le bateau. Les gilets de sauvetage nous permettent d'avoir un peu plus chaud.
Les oiseaux sont au rendez-vous.


Il fait très froid... en plus on est mouillé...Et derrière nous, le capitaine et son second cherchent le gouvernail qui a disparu dans l'océan. Il faut plonger pour aller le raccrocher.
Très très froid... Mais on garde le sourire !
L'écoguide profite d'un moment de calme pour nous montrer son diplôme. 
Ouf ! c'est bon ! on ne craint rien.
Le deuxième bateau nous rejoint et s'accroche à notre lanche. 
"pourquoi êtes vous arrêtez ?" nous demandent-ils. 




"On vient de perdre une seconde fois notre gouvernail mais c'est bon, vous pouvez repartir. " répondent le capitaine et son second.





On profite de la seconde pose pour prendre une petite photo. On a le temps : après avoir remis le gouvernail, le capitaine vient de perdre ses clés dans l'océan et hésite à aller dans l'eau une seconde fois. Le gag c'est qu'il n'y a qu'un mètre d'eau et qu'il aurait pu retrouver ses clés tout de suite mais à force de réfléchir, le bateau a bougé et on ne peut plus les retrouver.

"Bon, pourquoi on repart pas maintenant ?" "Parce que les pêcheurs ont décidé de faire un petit thé et de faire griller du poisson fumé bien sûr !"







Au final, le petit tour a duré deux heures au lieu de 4 car Nico a fini par dire qu'il valait mieux rentrer. Mais on a dû naviguer seulement une heure... le reste du temps on était arrêté au milieu de la mer... Originale cette balade en lanche !
 Midi : on part de Tessot pour aller à Iwik. Deuxième campement.
 




tables et chaises.  C'est le grand luxe. Pour les toilettes et la douche, système D.







L'après-midi et le lendemain, nous découvrons la faune et la flore. Nous observons avec les jumelles et la longue vue...
 
 
 
 
 

limicoles : petits oiseaux cherchant leur nourriture dans la vase.
requin marteau desséché en décomposition (imaginez les odeurs !)
envol et autres oiseaux (dont les noms ont été prononcés par l'ecoguide mais pas retenus)


pélican malchanceux :
spécimen rare à cet époque de l'année : homme dans l'eau
recherche de choses extraordinaires...

...pendant que d'autres font semblant d'observer les oiseaux.



Fini la baignade pour Yael, maintenant il faut paparazzier les oiseaux :


Beaux paysages...

 
A force de chercher des choses extraordianaires, Julie a fait une extraordinaire trouvaille. En soulevant un gros coquillage, voilà ce qui y était accroché : un truc énorme et gluant qui se referme quand il a peur.

La nature ne fait pas que des belles choses...



Chacun part de son côté. C'est un moment de solitude, un temps de rencontre spirituelle avec soi... dans l'immensité désertique...




  
"Il est temps de rentrer", dit le guide.




dernières recherches... au cas où !


"Et si on prenait quelques personnes en stop ?" "D'accord mais pas plus de 20."