mercredi 4 janvier 2012

Saint Louis

Bonjour à tous !
Enfin un bol d'air au Sénégal. On était censé partir à 6h du mat' vendredi mais taxi brousse toujours pas là à 6h30. Difficile le réveil... surtout dans le froid.




Puis arrivée à Rosso et passage du fleuve en pirogue comme font la plupart des gens car c'est plus rapide.







 Ensuite taxi-brousse jusqu'à saint Louis. On était 8 adultes et 2 enfants dans la voiture !!












14h arrivée à Saint Louis. Nico sur le pont Faidherbe (Pont qui relie le continent à L'île de Saint Louis). Il parait que c'est le plus léger pont du monde (jeu de mot à deviner)









 Notre hôtel. Très agréable, surtout avec des boules quies la nuit.

Visite de la ville. On sent que ce fut une belle ville coloniale un jour. Mais aujourd'hui les routes et les bâtiments sont bien abîmés. Heureusement, la ville reçoit des aides et elle se reconstruit petit à petit.
 
 
 

  
 
 
 
 
 Quartier des pêcheurs sur la langue de barbarie. Visite guidée à vélo.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Combat de lutte sénégalaise. Les lutteurs font un long défilé en dansant avant le combat sur les rythmes du djembé, ils se préparent, s'échauffent, s'aspergent d'eau, de lait, de farine, changent de vêtements. Il faut se faire remarquer. C'est un véritable spectacle. Il y a surtout des hommes qui assistent au spectacle. Quelques femmes sont là et font beaucoup de bruit. L'attente fut tellement longue (1h30) qu'on part après le premier match. Mais aucun regret d'avoir assisté à cela.
 
 
 
 
 
 
 
 
 Le soir du 31 nous avons oublié l'appareil photo (peut être volontairement). Nous avons pris l'apéro chez un volontaire de Saint Louis puis nous sommes rentrés sur l'île pour assister à la 13e cérémonie du fanal. A l'origine, il s'agissait de défiler avec le plus beau fanal et le jury choisissait le gagnant. Aujourd'hui, c'est un spectacle qui retrace l'histoire de Saint Louis et qui se termine par l'arrivée d'un bateau fanal. Nous l'avons retrouvé le lendemain, dans une rue, abandonné de tous...
 
Le 1er, location de vélos à un maître talibé (homme qui enseigne le coran à des enfants qui doivent mendier pour lui rapporter de l'argent : il y en a hélas beaucoup trop à Saint Louis) et découverte du Sud de la langue de barbarie.
 
 
 
 
 
 
Jonction entre le fleuve Sénégal et l'océan.
 
 
 
 Vélo d'un allemand que nous avons rencontré dans ce petit resto sur la plage. Il est parti à l'aventure le 1er Août et a traversé le Maroc, le Sahara et la Mauritanie. Il est à présent sur l'île depuis un mois et compte aller jusqu'au Ghana. y'a des courageux !
 
 Clin d'oeil aux français
 
  Dernier jour : découverte du parc naturel de la langue de barbarie avec un guide qui nous explique l'histoire récente de l'île et nous montre les oiseaux présents (car c'est une zone de reproduction et de nidification).
En 2003, craignant l'inondation de Saint Louis par le fleuve Sénégal, des ingénieurs intelligents ont décidé de creuser un trou entre le fleuve et la mer d'une largeur de 4 m. Cela a marché car depuis, Saint Louis n'a plus été inondé. Cependant, en l'espace de 9 ans, le trou est passé de 4 m à 1km de long. La langue de barbarie est maintenant coupée en 2. Le nord avec Saint Louis et le Sud qui a vu sa faune et sa flore modifiée par ce gigantesque trou.Une des conséquences directes c'est que certaines zones qui étaient régulièrement inondées par de l'eau douce sont maintenant régulièrement inondées par de l'eau salée. Les habitants ne peuvent plus s'approvisionner en eau et ont été obligé d'arrêter les cultures pour vendre du sel.  Si cela vous intéresse davantage, allez voir les articles sur la langue de barbarie et google maps. Vous comprendrez mieux la catastrophe.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Lendemain, départ pour Rosso. Pas de taxi-brousse car ils font la grève. Nous sommes obligés de faire du stop. Nous sommes pris par 4 jeunes mauritaniens qui écoutent de la musique à fond dans une audi dernier cri. A 5 km de la frontière ils sont arrêtés par des gendarmes et commencent à s'échauffer. Nous décidons de monter dans le premier camion qui passe.
 Au loin, Rosso...
 Retour chez nous. Heureusement, on avait bien fermé les fenêtres.
  
PS : on n'a ramené aucun souvenir et on est revenu allégé car on s'est fait piquer le porte-feuille dans un cybercafé à Saint Louis !


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