jeudi 26 janvier 2012

week end au parc du Diawling

Bonjour à tous, 
Le week end 13 janvier, nous sommes allés au Parc National du Diawling. C'est David, mon prof de clarinette qui nous a proposé cette sortie car c'est régulièrement un endroit où il se rend pour son travail. On est parti a 3 voitures et une moto. Il y avait pas mal d'espagnols et cela a rendu le week end original car il a fallu essayer de comprendre la langue. Heureusement les espagnols parlaient français... 

C'était le week-end du "dénombrement des oiseaux". Alors nous avons rejoint un groupe de la Coopération Espagnole qui comptait les oiseaux. 
On a observé les espèces avec eux et on a essayé de dénombrer : 10003 pélicans, 4 cigognes, 70 cormorans, 7846 flamingos... la tâche était difficile. 
Nico a voulu emprunter la barque pour observer les oiseaux de plus près mais pas de rame !!!
Voici quelques oiseaux que nous avons vu. 
 
 
 
 
 
 
 C'est un endroit où la végétation est luxuriante (comparé à d'autres endroits en Mauritanie bien sûr). Le parc du Diawling est en effet l'ancien delta du fleuve Sénégal. Cette zone était autrefois très humide mais les prélèvements intensifs d'eau pour les cultures l'avaient rendue trop saline. Depuis les années 80, cette zone est protégée, des petits cours d'eau artificiels ont été crées et l'eau douce est revenue... Le parc est donc a la fois parcouru par de l'eau douce et de l'eau salée. C'est ce qui rend l'endroit si riche en végétation et attrayant pour les animaux.

On peut observer une magnifique mangrove, ...


... des habitants allant chercher de l'eau douce, ...
... et de nombreux animaux.

 
 
 
 
Il y avait aussi un énorme poulpe orange (voiture appelée comme ça par Yael son propriétaire car elle crache de l'encre noire en énorme quantité)
 
Et pour le plaisir des yeux, nous vous laissons parcourir ce diaporama de paysages :







 



Diego le motard



 



carcasse de bateau échoué






 





magnifique ce tableau :
crottes de chèvres sur sable










Unique endroit de Mauritanie où il y a un panneau (tous les autres ayant été volés et recyclés). Autrement dit, c'est le seul endroit en Mauritanie où les trafiquants de panneaux ne sont pas encore allés.
NB : On se demande pourquoi ce panneau a été posé là...

Petite nuit sous la Khaïma trois étoiles dans un campement grand luxe et pas cher : Khaïma à l'ombre des arbres et à l'abri du vent à 200m de la plage, lit ultra confortable avec oreiller et couette, toilettes sèches, douche eau tiède, pas de moustique et le must : repas typique  : poutarde, poisson fumé, couscous boulettes et gâteau au choc (la proprio est française) !!! On le recommande à tous ceux qui viendront un jour en Mauritanie : l'endroit s'appelle le "maure bleu".

Au retour, petite surprise du poulpe. Il crachait son encre sur nous. En effet, le pot d'échappement est tombé et une fumée noire a commencé à envahir l’habitacle. L'air était tellement irrespirable que certains passagers ont abandonné l'animal : David, Mariam (sur la photo ci-dessous) et Julie ont rejoints les occupants d'autres voitures. Diego a accepté de prendre place à bord du poulpe afin de se reposer et de reposer sa moto. Il l'a payé un peu cher car il était assis derrière, dans le nuage du poulpe: voyez la couleur des rescapés en arrivant à Nouakchott...

mercredi 4 janvier 2012

Saint Louis

Bonjour à tous !
Enfin un bol d'air au Sénégal. On était censé partir à 6h du mat' vendredi mais taxi brousse toujours pas là à 6h30. Difficile le réveil... surtout dans le froid.




Puis arrivée à Rosso et passage du fleuve en pirogue comme font la plupart des gens car c'est plus rapide.







 Ensuite taxi-brousse jusqu'à saint Louis. On était 8 adultes et 2 enfants dans la voiture !!












14h arrivée à Saint Louis. Nico sur le pont Faidherbe (Pont qui relie le continent à L'île de Saint Louis). Il parait que c'est le plus léger pont du monde (jeu de mot à deviner)









 Notre hôtel. Très agréable, surtout avec des boules quies la nuit.

Visite de la ville. On sent que ce fut une belle ville coloniale un jour. Mais aujourd'hui les routes et les bâtiments sont bien abîmés. Heureusement, la ville reçoit des aides et elle se reconstruit petit à petit.
 
 
 

  
 
 
 
 
 Quartier des pêcheurs sur la langue de barbarie. Visite guidée à vélo.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Combat de lutte sénégalaise. Les lutteurs font un long défilé en dansant avant le combat sur les rythmes du djembé, ils se préparent, s'échauffent, s'aspergent d'eau, de lait, de farine, changent de vêtements. Il faut se faire remarquer. C'est un véritable spectacle. Il y a surtout des hommes qui assistent au spectacle. Quelques femmes sont là et font beaucoup de bruit. L'attente fut tellement longue (1h30) qu'on part après le premier match. Mais aucun regret d'avoir assisté à cela.
 
 
 
 
 
 
 
 
 Le soir du 31 nous avons oublié l'appareil photo (peut être volontairement). Nous avons pris l'apéro chez un volontaire de Saint Louis puis nous sommes rentrés sur l'île pour assister à la 13e cérémonie du fanal. A l'origine, il s'agissait de défiler avec le plus beau fanal et le jury choisissait le gagnant. Aujourd'hui, c'est un spectacle qui retrace l'histoire de Saint Louis et qui se termine par l'arrivée d'un bateau fanal. Nous l'avons retrouvé le lendemain, dans une rue, abandonné de tous...
 
Le 1er, location de vélos à un maître talibé (homme qui enseigne le coran à des enfants qui doivent mendier pour lui rapporter de l'argent : il y en a hélas beaucoup trop à Saint Louis) et découverte du Sud de la langue de barbarie.
 
 
 
 
 
 
Jonction entre le fleuve Sénégal et l'océan.
 
 
 
 Vélo d'un allemand que nous avons rencontré dans ce petit resto sur la plage. Il est parti à l'aventure le 1er Août et a traversé le Maroc, le Sahara et la Mauritanie. Il est à présent sur l'île depuis un mois et compte aller jusqu'au Ghana. y'a des courageux !
 
 Clin d'oeil aux français
 
  Dernier jour : découverte du parc naturel de la langue de barbarie avec un guide qui nous explique l'histoire récente de l'île et nous montre les oiseaux présents (car c'est une zone de reproduction et de nidification).
En 2003, craignant l'inondation de Saint Louis par le fleuve Sénégal, des ingénieurs intelligents ont décidé de creuser un trou entre le fleuve et la mer d'une largeur de 4 m. Cela a marché car depuis, Saint Louis n'a plus été inondé. Cependant, en l'espace de 9 ans, le trou est passé de 4 m à 1km de long. La langue de barbarie est maintenant coupée en 2. Le nord avec Saint Louis et le Sud qui a vu sa faune et sa flore modifiée par ce gigantesque trou.Une des conséquences directes c'est que certaines zones qui étaient régulièrement inondées par de l'eau douce sont maintenant régulièrement inondées par de l'eau salée. Les habitants ne peuvent plus s'approvisionner en eau et ont été obligé d'arrêter les cultures pour vendre du sel.  Si cela vous intéresse davantage, allez voir les articles sur la langue de barbarie et google maps. Vous comprendrez mieux la catastrophe.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Lendemain, départ pour Rosso. Pas de taxi-brousse car ils font la grève. Nous sommes obligés de faire du stop. Nous sommes pris par 4 jeunes mauritaniens qui écoutent de la musique à fond dans une audi dernier cri. A 5 km de la frontière ils sont arrêtés par des gendarmes et commencent à s'échauffer. Nous décidons de monter dans le premier camion qui passe.
 Au loin, Rosso...
 Retour chez nous. Heureusement, on avait bien fermé les fenêtres.
  
PS : on n'a ramené aucun souvenir et on est revenu allégé car on s'est fait piquer le porte-feuille dans un cybercafé à Saint Louis !